La pratique du surf nous impose un rapport à l'océan qui peut et qui doit nous faire prendre conscience de nos limites et de notre illusoire sentiment d'hégémonie.
Et s'il fallait s'autoriser à ne pas savoir pour mieux apprendre ? Tous les samedis à 10h, un instant philo comme une pause, sur Wave Radio. S'arrêter, s'étonner, comprendre. Prenons le temps de réfléchir pour partager le Goût de Penser avec Jeremy.
La pratique du surf nous impose un rapport à l'océan qui peut et qui doit nous faire prendre conscience de nos limites et de notre illusoire sentiment d'hégémonie.
Certains des problèmes que nous rencontrons ne dépendent pas de personnes particulières mais de structures générales. Par exemple, l'agressivité dans les bouchons n'est peut-être pas seulement due à la bêtise individuelle mais aussi aux causes qui occasionnent ce bouchon (rythme scolaire, mode touristique, infrastructure routière, etc...). Il est alors important de distinguer ce qui dépend de la personne de ce qui dépend d'une politique, d'un ordre social, d'une logique systémique, d'intérêts économiques...
Le localisme repose sur l'affirmation d'un droit établi sur la proximité et la pérennité. Mais est-ce qu'un droit peut s'établir sur des conditions contingentes ? La loi du plus local est-elle toujours la meilleure ? La loi selon laquelle nous disposons de droits n'existe-t-elle pas précisément pour s'élever contre l'arbitrarité de la naissance, du lieu et de l'époque ?
Y a-t-il de l'impensable ?
Certains objets peuvent-ils fermer la porte à la pensée ?
Nos impensés sont-ils constitutifs de la réalité ?
Comment définir la connerie que nous faisons toujours disparaître pour nous-mêmes par de belles excuses mais que nous cherchons à imposer aux autres comme représentative de leur nature ?