Et si le désir révélait notre manque constitutif de notre nature ? Prétendre au bonheur pour compenser la souffrance, n'est-ce pas ajouter de la souffrance en créant des illusions ?
Et s'il fallait s'autoriser à ne pas savoir pour mieux apprendre ? Tous les samedis à 10h, un instant philo comme une pause, sur Wave Radio. S'arrêter, s'étonner, comprendre. Prenons le temps de réfléchir pour partager le Goût de Penser avec Jeremy.
Et si le désir révélait notre manque constitutif de notre nature ? Prétendre au bonheur pour compenser la souffrance, n'est-ce pas ajouter de la souffrance en créant des illusions ?
Le désir pour Spinoza, loin d'être un parasite nous empêchant de nous concentrer sur des occupations plus élevées, est au contraire le moteur de notre existence. "Le désir est l'essence de l'homme".
Notre consommation d'écran, en comblant nos besoins affectifs, narcissiques et de dopamine, nous isole en nous faisant miroiter que la réalité se plie à nos caprices. Plus l'écran nous présente la réalité comme nous aimerions la consommer, moins il nous est possible de comprendre l'autre, de le rencontrer et de l'aimer.
Si la vérité dépend de mon regard, dépend de mon point de vue, si aucune vérité objective n'est assez solide pour s'imposer à moi, comment se fait-il que nos comportements n'aient jamais autant été uniformisés ? Il doit bien y avoir quelque chose de vraie, supérieure à ma subjectivité et à mon sentiment, qui s'impose à moi.
Si l'homme était la mesure de toutes choses, comment pourrions-nous comprendre ce qui n'est pas à notre mesure ?
Pour que la science existe, ne devons-nous pas garantir une certaine objectivité du monde ?