Le Goût de Penser

Le Goût de Penser

Chronique philo

Jérémy Raffet

Et s'il fallait s'autoriser à ne pas savoir pour mieux apprendre ? Tous les samedis à 10h, un instant philo comme une pause, sur Wave Radio. S'arrêter, s'étonner, comprendre. Prenons le temps de réfléchir pour partager le Goût de Penser avec Jeremy.

En cours de lecture

Le Goût de Penser #23 - Critique du Développement Personnel

L'idée du bonheur, l'idée du plaisir ou encore le rôle que nous avons à assumer dans la société n'ont pas toujours été les mêmes. Il semble naturel aujourd'hui que chacun doive réaliser son propre bonheur ou que chacun soit libre de décider de sa propre place. Pourtant ces réactions individualistes sont socialement et historiquement construites et non pas naturelles.

En cours de lecture

Le Goût de Penser #22 - Le Développement Anti-Personnel de Babylone

Le développement personnel ne serait-il pas la conséquence bien être de notre société de consommation ?
D'une certaine manière les théories issues du développement personnel encouragent l'égocentrisme en demandant aux individus de toujours plus se focaliser sur eux-mêmes. De plus, elles proposent des "solutions bien être" qui uniformisent les comportements peu importe l'origine, la culture et les habitudes de la personne. Enfin, le développement personnel nous propose de consommer notre intimité.

En cours de lecture

Le Goût de Penser #21 - Développement Personnel VS Politique

A trop se penser soi-même, on oublie parfois de penser le monde et les autres.
L'existence humaine est toujours et déjà contenue dans des rapport de force et de pouvoir,. C'est ce qu'Aristote indiquait lorsqu'il définissait l'homme comme animal politique. Nous focaliser sur nos seules sensations subjectives (sentiments, impressions, sensation physique, états d'âme, variations des émotions, etc...) nous empêche peut-être de penser la politique, c'est-à-dire les rapports de pouvoir !

En cours de lecture

Le Goût de Penser #20 - Se Sentir Bien plutôt qu'Etre Heureux

Le développement personnel attire notre attention sur notre nombril, nous donnant les solutions pour nous sentir mieux. Mais est-ce que se sentir mieux vaut le prix de l'isolement ? De l'égocentrisme ? Et de l'abandon du bonheur ?
Car se sentir mieux est une sensation subjective et passagère qui peut reposer sur une illusion autant que sur un mal entendu. Contrairement au bonheur qui reflète un état stable et serein, se sentir mieux est soumis à l'instabilité de l'instant et de nos caprices plus ou moins conscient.